PLEIN DE PAGES

Salut les loulous
Là, il s'agit de lier élégamment les lieux mentaux. Cette planche (pour moi) / page (pour vous) me plait mais ne dit que peu. Suivante. Suspens.


Alors nous y voilà. Lui il arrive parce que je me suis dit rholala comment abattre la carte du psychologique sans rien concéder au ballon d'aparté introspectif? Bien sûr il y aurait le petit frère comme faire valoir (pardon frangin?) comique mais le récit va s'enfoncer plus loin et c'est pas pour les enfants et d'autre part j'ai besoin d'assistance. Après, le choix du hérisson. A vrai dire il y a une scène que j'ai coupée où JE écrasait une de ces bestioles en arrivant en voiture. Il revenait plus tard, mauvaise conscience chargée d'émotion. Mais comme dans les Blues Brothers, on admet par habitude qu'il puisse avoir dans sa sacoche de la colle en bombe (posez-vous les bonnes questions, merde) bah je le trouvais tellement trognon (avouez) que bah impossible de la virer même s'il n'avait plus rien à faire dans l'histoire. C'est une rencontre.


Il y a deux écoles face à la galère du scénar généré automatiquement par un esprit embrumé et relut au matin. Non trois. A: poubelle direct. B: "En fait c'était son jumeau!!!", C: En fait c'était un rêve. J'ai prit C. En fait c'était un rêve, et demain tout ira bien.

Mais ah ah vous comme JE savez combien c'est rien que des conneries. Il y a la réalité et il y a -attendez… Qu'est-ce qu'il fout là le hérisson si c'était un rêve? Je vient foutre en l'air la béquille des débuts: Plutôt que de nier le parcours avec fautes qu'il vient de bâcler, il demande au prince de la réalité brumeuse de l'aider à effectuer son petit voyage dans le temps pour retrouver la gonzesse dont le souvenir à moitié fondu et digéré le hante. Le hérisson l'accompagne, c'est très gentil de sa part. En route.


Pause bluette. A partir de cette page, nous sommes coincés dans l'esprit d'un enfant de 9 ans. Ou dans les souvenirs que JE a de lui même quand il avait 9 ans. Ou les souvenirs inventés par moi pour jE, liés et dynamisés par mes propres flashs, terreaux à extrapolations de situations toutefois respectueux de mes inhibitions polymorphes d'époque. C'est plutôt ça. Mais bon c'est plus chouette avec des images. Par contre, avertissement. C'est du CUT-CUT, chaque case a son propre biotope en culture et tout est lié. C'est du concentré. 


A l'origine, fin 2008 quand je me suis dit bon finies les conneries, je me bouge pour avoir un truc à montrer pour fin janvier en Charentes, j'avais un script intentionnel déroulant des souvenirs de vacances sur trois époques dans le même lieu. Ca s'appelait Les Temps Amers parceque ça même découlait d'une tentative précédente d'adapter en BD Le livre Les Dents de la mer - Jaws in english - d'où le play on words sus-cité. Et donc mon dossier présenté aux éditeurs commencait ici.


Les lieux sont strictement fantasmés à partir de photos mais j'arrive pas à recopier, je dois réinvestir tout ça. Bref le campement c'est celui de mes vacances et là commence pour moi la véritable difficulté. La charge émotionnelle infusée dans une caravane enracinée, un bouquet d'arbres de la famille et un trou dans les bois pour pisser est partie prenante de l'ambiance, je n'ai aucun recul dessus, aucune ironie, je les aime. Alors, vous? Je ne sais pas. Dites-moi.
Salut. 








Commentaires

  1. devant la p.44 du blog : "j'aimerais tant avoir un coloriage !" dit Ninon en passant par là - je vais lui dire que ce n'est pas pour les enfants, hein...
    P.S. et les lunettes du tontont, tu les aimes aussi alors ?

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